En revenant de la Forêt...

Après de longues heures de marche, Koji et Pyanh sortaient enfin de la forêt Kokiri. Le chemin avait été long et fatiguant et ils commençaient à le sentir surtout qu'ils avaient du se débrouiller seuls pour marcher dans les Bois Perdus et traverser le village des éternels enfants (malgré qu'ils avaient eut les indications très claire des Koroks, quelques petits trucs les avaient retenus plus longtemps comme le ventre de Pyanh et les monstres).

Koji regardait toujours dans le vide, n'ayant pas gloussé un seul mot de toute la randonnée, se contentant juste de suivre Pyanh le plus rapidement qu'il pouvait pour ne pas la perdre de vue, elle qui était si imprévisible. Cependant, depuis sa conversation avec le vieil arbre, celle-ci semblait être un peu moins ignorante, déjà, et peu à peu, prendre une part du rôle de chef.

Ils étaient maintenant à nouveau dans un endroit qu'ils ne connaissaient pas, enfin, en ce qui concernait Koji. Pour l'instant, tout ce qu'il voyait c'était une vaste étendue d'herbe et d'arbres traversé par une rivière. Décidément, il allait encore suivre Pyanh, pour le moment, du moins.

- Dis, Pyanh, tu crois qu'on peu y arriver ?

Annonça-t-il sans prévenir. C'était, certes, une question assez étrange et c'est tout ce qu'il trouvait à dire depuis quelques heures mais il devait savoir, avoir la confirmation d'une personne qu'ils pouvaient faire à ce dont le vieil Arbre les croyaient capable d'affronter. Trop de choses étaient arrivées récemment et tous pleins d'idées se mélangeais dans sa tête. Bien qu'il se doutait que Pyanh ne pouvait le certifier pour le moment, c'était aussi une façon pour lui de détendre l'atmosphère et de cacher sa peur.

Il faisait à présent nuit, et la progression était lente. Pyanh pouvait voir sans problème dans les ténèbres, son oeil unique, une rune peinte, n'était manifestement pas préocupé par le principe de la "lumière". Le Rito, quant à lui, étant en partie oiseau, ne semblait pas bien bien préoccupé par ce détail non plus. Toutefois, ils avançaient tout de même lentement. La fatigue du voyage, le poids des révélations... tout cela jouait dans leur présente situation.

- Dis, Pyanh, tu crois qu'on peu y arriver ?

La question la laissa un peu perplexe. Bien sur, il était fort possible qu'ils arrivent quelque part. D'un autre côté, il y avait de bonnes chances pour qu'ils n'arrivent pas au bon endroit. Ou à temps. Ou de la bonne façon. Etc etc.

Aussi, n'ayant réponse bien précise à offrir à Koji, l'Ikanienne haussa les épaules dans un geste étonnememnt humain. Étonnant, car souvent elle ne pouvait se rappeler de ce genre de gestes qui portaient un sens particulier.

Finalement, Pyanh s'arrêta sur le bord de l'eau et prit place sur le sol, déposant doucement son bâton près d'elle. Elle ne souhaitait manifestement pas expliquer ses décisions et encore moins ces actes.

Si je remonte la rivière, qui longe les limites du Désert, je peut aller au-devant de cette forteresse... et y retrouver le Masque.

Étonemment, depuis les nouvelles annoncées par l'arbre parlant, son esprit lui semblait beaucoup plus clair. Cela avait éveillé quelque chose en elle. Ça lui avait rappelé bien plus clairement sa mission, ses buts et ses ambitions. Elle aurait besoins de plus d'énergie, de Poes, pour pouvoir arriver à faire quoi que se soit. D'ailleurs, songeant à ce problème, elle sortit sa fidèle corde et utilisa son bâton pour reconstituer sa canne-à-pêche de fortune. Lançant la ligne à l'eau (l'hameçon était en réalité un simple "caillou" ou avait été gravé un signe qui attirait les Poes), Pyanh plongea dans un état d'attente qui aurait put être associé à une léthargie contrôlée. Elle ne dormait jamais, quoiqu'on put la voir gire sur le sol par paresse. Elle ne se reposait qu'en se commetant à l'inaction.

Il n'en était évidemment pas de même pour les autres êtres, tels que son compagnon, mais cela elle tendait à l'oublier. Pour elle, les jours et les nuits se suivaient et se ressemblaient. Ils ne faisaient aucunes différences. Sauf, peut-être, que la nuit était généralement plus tranquille que le jour. Cela dit, lorsqu'elle tentait de questionner des gens la nuit, ils avaient beaucoup plus tendance à la prendre pour une créature dangereuse que pour un énergumène à éviter comme pendant le jour. Cela provoquait bien de l'action dans la mesure ou ils la poursuivaient à grands cri, fourches et torches à la main.

Enfin, passons.

Ça ne mordait pas.

Zut.

Les torches étaient encore flambantes et éclairaient le domaine Zora, quand il était parti. Voilà trois jours qu'il avait quitté la Grande Baie. On lui avait vivement conseillé d'aller s'installer près de la demeure du roi Zora, pas loin de vénéré Jabu-Jabu, mais il du quitter encore une fois les lieux. Il avait pourtant tenté de rester, d'y habiter, mais cela se releva impossible en fin de compte. Malgré un certain dépaysement, celui lui rappelait trop ses terres d'enfance. Trop de Zoras. Trop de ... C'était toujours pareil : une grande salle, une pièce au milieu, des petites salles sur les côtés. Que ce soit à la Grande Baie, ou ici, rien d'extraordinaire l'attendait. Et Yorick n'avait pas mis longtemps à se décidé de son départ. Il était resté une journée et avait décidé qu'au soir il quitterait le domaine pour ailleurs, une ville où se côtoierait de multiples races.

Le Zora était sortit par l'entrée principale. Délaissant dans son dos la cascade masquant l'embouchure de la grande caverne, il se laissa allé. Allongé dans l'eau, il laissa le courant le déposer plus loin. D'abord, l'eau allait vite. Il ne souciait guère de ce qui allait être devant lui. Le courant lui éviterait tout obstacle. Il n'avait qu'à se laisser faire. Autant en profiter pour fermer les yeux.
Pendant les quelques secondes où la rivière menait sa marche, il se détendit. Il ne faisait penser qu'à lui. Son corps n'existait plus. Il sentait la vitesse aussi bien qu'il sentait qu'il existait, mais il était d'une certaine façon détaché de l'environnement. Ce ne fut que quand la vitesse du courant ralentit qu'il se "réveilla". Néanmoins il garda ses paupières clauses. D'après ce qu'il savait, la rivière finissait par atteindre Hyrule. La grande ville. Il avait hâte d'y aller. Il faudrait malheureusement attendre le lendemain matin pour que les portes s'ouvrent. Et puis une ville sans toute l'agitation n'était pas aussi belle à voir.

Il fut arraché à ses pensées assez brusquement. Sa sacoche, accrochée à un objet inconnu, le tira en arrière. Surpris, il sortit la tête de l'eau. Il ne s'attendait pas à voir une jeune femme encore debout à cette heure toute heureuse que ça morde. Lorsqu'elle le vit. Elle fut rapidement dessus. Elle ne s'attendait pas à pêcher un Zora. A vrai dire, Yorick ne s'attendait pas lui non plus à être accrocher à un hameçon. Néanmoins, elle avait l'air sympathique et éveillée, contrairement à son compagnon qui dormait à ses côtés. Elle pourrait lui tenir compagnie en attendant que l'aube veuille bien se lever. Décidé, il s'avança sur la berge.

Pyanh sentit enfin quelque chose tirer sur sa ligne. Campant ses pieds dans le sol, prêt à sortir la chose de l'eau, elle porta toute son attention sur le point on la corde rejoignait l'eau. Bientôt, une forme émergea de la rivière. Une tête de poisson. Elle n'avait aucun intérêt dans les poissons. Frustrée de sa fausse prise, elle tira un peu plus, dans l'espoir de récupérer son hameçon. Lorsque, enfin, la chose se libéra de la ou il s'était accroché, l'Ikanienne lança un regard à la rivière et y relança sa ligne, reprenant sa place initiale.

Elle ignora donc l'homme-poisson, pas tellement par méchanceté plus que par manque d'intérêt.

[Désolée, travail et chaleur = moi pas capable de poster -_-;; ]

Voyant que Pyanh se préparait pour ce qui allait sûrement être une longue partie de pêche dans la rivière, Koji, épuisé toujours par les évènements récents, décida de s'asseoir lentement sur le sol, contre un gros rocher, non loin de sa compagne. Le ciel était encore plus noir que tout à l'heure et la nuit arrivait à grands pas. Il fixait toujours le vide, dans un silence ennuyant. Ce silence était tellement ennuyant que bientôt, même son propre corps finit par s'en fatiguer et ses yeux commencèrent lentement à fermer.

Luttant contre le sommeil qui le gagnait de plus en plus, Koji quitta finalement le monde du réel pour s'en aller vers celui du rêve. Il se laissa tomber dans l'herbe, corps et tête contre sol, rouler en petite boule sur le sol. Même s'il savait Pyanh occupée, il savait que rien ne lui arriverait tant qu'elle était là.

Lorsque la capture étrange de celle-ci fit soudainement son apparition, on aurait pu croire que Koji s'était réveillé avec tout ce grabuge mais en faite, il avait seulement changé de position, préférant de loin dormir sur le côté plutôt que sur le dos, n'ayant même pas remarqué la présence du jeune Zora.

Cela le dépassait. il avait pourtant tout fait, et il n'était arrivé à rien. déjà cela avait commencé avec le fait qu'il avait manqué de se faire accrocher par un hameçon. Fort heureusement c'était la sacoche qui avait pris, et cela aurait été une vraie galère s'il se l'était pris dans la bouche ou dans l'oeil. Quoi que dans un sens, cela aurait été préférable, au moins peut être, les deux énergumènes auraient daigné montrer un peu d'intérêt ou de la compassion à son égard. Mais là c'était assez désolant. Yorick Aldir s'était rapproché d'eux sans qu'un seul n'aie bronché. Il lança un "Salut !" enthousiaste qui fut accueilli par un manque de réponse flagrant.
Après avoir répété au moins trois fois et de plus en plus fort, il en eut marre. Éclaboussant la pêcheuse, lui faisant des grimaces et gigotant devant elle, quitte à se prendre des coups de canne, il ne reçut en guise de réponse qu'un "Pousse toi ! Tu me gènes."
C'était clair. Il n'était pas question de la déranger. Comme si une discussion pouvait faire fuir le poisson. A la limite le réveiller à cette heure tardive. Néanmoins, ce fut avec plus d'espoir qu'il se jeta sur l'autre. Enfin se jeta, disons qu'il avait envie de se jeter, mais il rongea son frein et se rapprocha doucement. Une fois assez près, il chuchota :
"Hey ! Hey ! Toi le dormeur. Hey, réveille toi !
- Grammchlp .... bougonna-t-il.
- Hey ! Aide moi. Ta copine ne parle pas un mot, elle est malade ou quoi ? Hey !
- Quoi ! quoi ! Qu'est ce qu'il y a ? cria-t-il en sursautant.
- Hey ! Doucement l'ami. C'est juste que je passais par là et que j'ai voulu avec ton amie et que ben, elle m'ignore. Je fais comment pour taper la causette. Je dois attendre toute la nuit, autant le faire avec quelqu'un. Hey, te rendors pas !
- Ouais, elle pêche ! Ben trouves lui à manger. Écoutes, moi je dors, fais ce que tu veux avec Pyanh.
- Ouais. Hey ! Ah, mais oui ! Je vais lui chercher à manger, d'ailleurs j'en ai bien besoin."

La discussion s'était déjà terminée et le jeune homme était déjà retourné dans son pays au milieu des rêves. Le Zora, quant à lui plongea dans l'eau. Il ne mit pas longtemps à trouver trois poissons endormis dans un recoin de la rivière. Il n'eut pas de mal non plus à les attraper et à les sortir.
Une fois hors de l'eau, il brandit ses trois trophées à la jeune Pyanh, qui comme à son habitude s'en désintéressa. C'était désespérant. Au moins, il aurait de quoi manger pour ce soir. Ravitaillant un feu à moitié étouffé, il mit les poissons à la broche qui gesticulaient encore un peu. Pas pour longtemps. La chaleur et le manque d'eau les tua rapidement, et il en sortit trois spectres bleus qui s'envolaient dans les airs. C'est à ce moment que Pyanh se décida à réagir. Sortant un drôle d'objet, elle captura les trois âmes et s'en nourrit.

Le pauvre Koji.

Il n'était même pas endormit depuis une heure que déjà, l'on venait le déranger dans son sommeil et en plein rêve. Remarquez, finalement, il ne regrettait pas tant que cela qu'on l'ait réveillé à cet instant précis puisque son rêve devenait plutôt un cauchemar. Il revoyait sa famille sans cesse dans sa tête et ça le rendais encore plus malheureux...

Alors qu'il ne s'y attendait pas, quelque chose vint soudainement le réveiller. Au départ, il n'ouvrit pas les yeux tout de suite, pensant qu'il ne s'agissait que de Pyanh qui voulait lui montrer l'une de ses prises mais lorsque la "chose" insista de plus belle en lui parlant, Koji se décida finalement à les ouvrir. Malgré son air encore endormit et sonné, intérieurement, il resta surpris et fut apeuré un peu de voir cet étrange homme poisson se tenir juste devant lui, tellement près qu'il pouvait presque sentir son haleine. Il ne connaissait pas la race de cet inconnu et même si habituellement il aurait sursauté puis serait partit se cacher tout près de Pyanh, il resta calme, sont corps refusant décidément de faire un geste inutilement.

Après avoir pris soin de répondre du mieux qu'il le pouvait à l'inconnu, il regarda un peu dans toutes les directions, remarquant au passage que Pyanh était toujours assise sur son gros rocher, concentrée sur sa pêche, avant de s'alonger à nouveau sur le sol et de refermer les yeux doucement. Mais maintenant qu'il avait été réveillé, il ne sentait plus le sommeil l'envahir comme avant. Il en conclut donc qu'il ne réussirait plus à s'endormir, malgré lui. Il ré-ouvrit donc les yeux pour se lever maladroitement et s'adoser à un arbre non loin de là. Il fixa les agissement du nouveau venu pendant un moment et lorsque celui-ci alla proposer à Pyanh les poissons qu'il avait pêcher en un rien de temps, il fit un signe négatif de la tête tout en souriant, sachant très bien ce qu'elle allait faire. Ce n'était pas ce qu'elle cherchait.

Mais en vain, lorsqu'il les mit à la broche, attiré par l'odeur (c'était un homme-oiseau, après tout), il trouva le courage de s'avancer tout près du feu puis de dire quelques mots à voix basse à l'inconnu...

- Tu es quoi, au juste ?

- Tu es quoi, au juste ?
- Salut, tu as bien dormi ? ignora-t-il en ricanant
- Oui, mais ... retenta le Piaf
- Je suis un Zora. Je viens de Termina à la Grande Baie. Enfin je veux dire, que c'est là que je suis né. J'ai quitté mon lieu natal pour m'éloigner de ma famille et tout ça. Je passais au Domaine Zora, que l'on peut trouver en longeant cette rivière, pour voir si je pouvais y habiter. Je n'y ai pas trouvé mon bonheur donc me voilà. Enfin bon, je me rends compte que j'ai un peu déballé ma vie alors que ce n'était pas réellement ma question. repris Yorick Aldir. Donc je suis un Zora, une antique race aux attributs de poisson. Et toi je suppose que tu es ... Laisse moi deviner ...
- Que je suis ... ? répéta Koji.
- Que tu es ... Non désolé je ne vois pas, t'es quoi toi ? questionna le Zora

Koji mis un peu de temps avant de répondre à la question que venait de lui renvoyer le "Zora". Après tout, il devait digérer tout ce qu'il venait de lui dire à son propre propos et il n'avait jamais rencontré de gens de son espèce avant, tout comme il en avait été le cas avec Pyanh lors de leur curieuse rencontre. Décidément, après avoir déjà vu trois personnes de race différentes, il réalisa à quel point Hyrule devait renfermer de secrets. Il n'en était sûrement qu'au début de ses surprises....

Enfin, après avoir réfléchi, il se décida à répondre au pauvre Zora qui avait grand besoin de parler....

- Je m'apelle Koji Hatoh et je vient de l'Océan, de l'Île du Dragon. Je suis un membre, futur chef, de la race des Piafs, Homme-Oiseau. Je suis aussi impressionné que toi de faire ta rencontre. Ta race m'intrigue déjà beaucoup. Moi et ma compagne aventurière ici présente venons tout juste de mettre les pieds en Hyrule. D'ailleurs, pour moi, c'est la première fois...

Scroll, le Minish « déserteur » arriva dans une immense plaine sans fin vue de ses yeux , au bout d’une longue marche interminable. Il décida donc te trouver un endroit sur et paisible pour s’y reposer mais ce n’est pas chose pas facile dans la plaine d’Hyrule surtout pour un Minish , un minish seul. Mais cependant étant petit comme Scroll pouvait se contenter dans petit trou dans un pont en bois ou en pierre. Et aujourd’hui se fut son jour de chance car il trouva un pont en pierre qui lui convenait parfaitement. Alors qu’il décida de dormir un peu pour récupérer, il fut déranger par le courant de l’eau et décida donc de quitter son trou de souris et de longer la rivière. Au bout d’une demi heure marche il décida de faire une courte pause et de regarder ce qu’il y avait dans les affaires de son grand père, il trouva mise à part une épée et un bouclier un livre sur Hyrule et un parchemin qui ressemblait plus ou moins a une carte d’Hyrule qui pouvait lui servir. Il décida donc de la regarder avec soin et essaya de localisé sa position.

« Bon dit-il je suis partit d’ici de la forêt de Tyloria et j’ai quitté le village par le nord… donc si je ne me suis pas trompé je suis ici, en plein milieu de nulle part. C’est sympa comme endroit en essayant à la fois de se rassurer et d’ironisé la situation. Je n’ai plus qu’a longer le rivière et je devrais me retrouver dans un petit coin bien tranquille pour pécher du planctons, si toute fois il y en a. »

Scroll donc continua de remonter la rivière tout en chantant ne s’occupant que de lui quand tout à coup, il entendit des bruits étranges, il ne savait pas ce que s’était mais il allait le découvrir assez vite. Il prit son épée et avança avec prudence vers les bruits.

Jamais elle ne pourrait attraper quoi que se soit avec quelqu'un d'aussi bruyant. Pyanh détacha la corde attachée à son bâton avec soin, rengeant l'appât dans ses affaires avant de se lever et de regarder autour d'elle, ignorant le Rito et le Zora. Après un moment passé à contempler les directions et les options s'offrant à elle, l'Ikanienne se mit en marche. Ses vêtements, sombres et salis par le temps, lui offraient un camouflage efficace quoiqu'accidentel, et sa façon de marcher, silencieuse, lui permis de s'éclipser sans qu'on la remarque. Elle ne remarqua pas non plus le Minnish qui s'avançait vers le feu, d'ailleurs, passant à côté de lui sans s'arrêter ou même lui lancer un regard de son oeil unique.

[>Out.]

(DÉSOLÉ DU RETARD -____-')

Et effectivement, Koji n'avait pas du tout sentit la présence et encore moins aperçu le petit être qui se trouvait désormais tout près de lui. Alors qu'il venait de terminer ce qu'il avait à dire à l'endroit du Zora nouvellement venu (qui soit dit en passant était toujours occupé à préparé du POISSON !), Koji décida de se mettre un peu à son aise devant ce joli feu pétillant, n'ayant pas remarqué que Pyahn avait quitté les lieux soudainement.

Il s'étira un peu, laissa un cri de satisfaction s'échapper de sa bouche puis envoya ses deux mains derrière lui, sur le sol, tout en étirant ses jambes. Il était bien, maintenant, et ses pensées avaient passées à autre chose pour le moment. Mais lorsqu'il posa sa main droite sur le sol, il s'empressa aussi rapidement de l'enlever lorsqu'il sentit quelque chose de piquant l'attaquer. Croyant que c'était une bestiole horriblement dangereuse, il sursauta d'un coup puis commença à fixer le sol, ne voyant pas tout de suite le Minish et se doutant bien que le Zora le prendrait pour un fou....

- Qui êtes-vous ?! Et que... que me voulez vous ?!

Yorick en était à son deuxième poisson lorsque son nouveau compagnon de route se mit à gesticuler. Essayant de garder sa concentration pour finir de préparer le repas, il tentait d'ignorer ce qui se passait derrière lui. Néanmoins il céda. Cela avait commencé par la main, seulement comme une piqure d'insecte, en clair rien de bien inquiétant. Après avoir sommé le vide de lui répondre, il s'était relevé. Une fois debout, ce fut ses serres légèrement dévoilés des plis de sa toge qui furent les victimes de cet assaillant invisible. Le Piaf [ou Rito si j'ai bien compris] n'avait d'autre choix que de s'envoler pour épargner ses membres inférieurs de piqures.

Le Zora s'en amusa. Il avait décidément de la chance. Il était tombé sur un duo avec quelques cases en moins mais qui lui apporterait une distraction assez cocasse jusqu'au levé du soleil. Il souriait devant son feu, alors que son compagnon faisait du sur place dans les airs guettant le moindre mouvement dans l'herbe.

Lorsque Yorick sentit une piqure dans son dos, il lâcha son poisson. A peine souillé par l'herbe, il le repris, le nettoya et recommença à le dévider. Une seconde piqure le repris dans le dos. Cette fois plus profonde, il lui fit l'impression d'une douloureuse aiguille d'oursin telle que celle que l'on utilisait dans la médecine Zora. Il se retourna pour voir si ce n'était pas Koji qui lui avait joué un tour, mais celui ci restait en l'air. Etait-ce vraiment un assaillant invisible ? De sa connaissance, il n'y avait rien qui attaquait de cette sorte.

Ce fut qu'à la troisième attaque du minish sur sa personne qu'il fut convaincu. Il y avait donc une bestiole qui s'attaquait à eux, soit par hasard, soit par véritable agressivité. A son tour il se leva, saisissant telle une arme son poisson encore ouvert. Il ne prenait plus le Piaf pour un fou. Il fallait s'emparer de cette bestiole.

Un Minish. Si on lui en avait parlé comme ça, sans donné un quelconque indice qui aurait pu l'aider, Yorick aurait bien eu du mal à savoir ce que c'était. Mais voir ce petit être debout - enfin, apparemment - sur son épaule, lui rappela l'ancienne légende d'Hyrule. Ce n'était qu'une vielle légende que tous parents s'amusaient à raconter à leurs enfants, mais néanmoins elle garda son statut de légende. Beaucoup s'amusaient à raconter des sottises à propos de ces petites créatures hors du commun, d'autres encore prenait le conte très au sérieux jusqu'à dans de très rares cas rendre une personne qui était saine d'esprit totalement obsessionnelle.
Et là se tenait devant lui une part de la légende. Une part qui, aussi petite soit elle, rendait véritable tout un pan de l'histoire. Quelle nuit ! Il avait d'abord fait la découverte d'un Piaf, race qui lui était encore inconnu, puis voilà qu'il rencontre un être mythique. Il en venait même à se demander s'il n'avait pas pris un coup sur la tête et qu'il était tout simplement en train de délirer en face d'une coccinelle et d'un oiseau de nuit.
Pourtant cela avait bien l'air vrai, et il serait surprenant que son imagination aille aussi loin.

Après s'être présenté au minuscule compagnon, il se dirigea vers le Piaf. Celui-ci n'ayant pas pu entendre les paroles du Minish resta dubitatif en ce qui concernait de redescendre sur la terre ferme rejoindre un Zora qui était en apparence aussi fou que lui pouvait le paraître. Ce qui lui fit atterrir était tout simplement les souvenirs des blessures que la nuit lui avait faites.
Malgré le feu, le Piaf ne distingua pas le Minish. Ce fut que lorsque le Zora tendit sa main vers son épaule pour pouvoir servir de navette, qu'il le remarqua. Là, sur l'index, un petit être pas plus grand qu'un insecte bougeait.

Pour Koji aussi, la soirée se révéla être plein de surprises.

- Mais euh c'est quoi cette chose ?!

Dit sans réfléchir Koji à l'attention du petit nouvellement arrivé. Effectivement, pour lui aussi, la journée avait été énormément chargée voir plus que le Zora. La découverte de sa destinée, l'abandon de son île et de ses amis(es)/parents, la venue de Pyanh, du Zora et maintenant du Minish. Bref, il en avait assez pour dormir fermement ce soir sans se poser d'autre questions. Maintenant, tout ce qu'il devait savoir avant de s'en approcher un peu plus, c'était ce que cette "chose" était exactement.

Il avait remarqué la sortie de sa compagne, Pyanh, mais avait été trop occupé par les évènements récents pour voir vers ou elle allait maintenant...