Alsaen Dariühl Archer grammariste
Nombre de messages : 209 Age : 34 Profession : Archer émérite naturaliste Âge du perso : 24 ans (Hyliens) Date d'inscription : 29/05/2008
Votre Personnage Race: Hylien (aux 3/4) Sexe: homme Devise: Je croirai en un Dieu quand je cesserai d'aimer les Hommes; mais croire en vous, Déesses, ne m'en empêche en rien.
| Sujet: [Poèmes] Le poète ému Lun 9 Juin - 1:26 | |
| Bonsoir ! Voilà, moi j'écris, dans la vie...
Donc, en ce moment, je suis en période romances et tendresse; alors je présente mes plus récentes "oeuvres" ^^" Bien sûr, j'écris beaucoup plus en prose, et dans d'autres styles; mais ce que je fais actuellement, alors...
Brève éructation
Je me penchai vers elle, et l'embrassai d'amour. Elle me le rendit –enfin, je le crois bien; Mais malgré tout, ma belle a un baiser de sourd : Elle ne craint le bruit, et ne se retient Aux lèvres de l'amant, car les paroles volent. Mais ce n'est qu'un attrait qui naît d'un fait si court ! Car si on n'a le temps d'alléger passion folle -Ce qui, ça, je le sais, est, au sein de l'amour Le principe certain reconnu au baiser-, On ne peut que vouloir baiser la femme plus ! Et plus elle s'abstient, ainsi, de l'allonger, Plus il est illusoire, ainsi, de calmer fût-ce Le plus posé des rois, le plus tendre des mâles ! Puisque qui veut s'étendre en déposant ses lèvres Pourrait les croire soie, ou rubis, ou pétale, Car on ne peut comprendre, en un baiser si mièvre, A quel point il est doux, et bon, et délicieux ! Alors on se bouscule, on se force, on s'empresse, On en devient fou, on pourrait croire en Dieu Si seulement s'annule, ou si seulement baisse Le désir que fait naître en un cœur si fervent Un baiser qui, plus court, serait inexistant; Et qu'on voudrait connaître au bout de sa vigueur, Que l'on sait plein d'amour, qu'on veut plein de ferveur.
Terme d'ataraxie
J'en parle à mes amis, j'en parle aux inconnus, Je parle d'elle encor, quand les autres m'oublient. Je parle de son corps, de ses courbes, sa face, J'en parle et je m'efface -hein ? Moi ? J'en parle plus.
Patience, me dit-elle; eh, à qui faire croire Une telle folie ? Demander à Néron D'attendre inspiration ? Demander à la nuit De ne venir le soir ? Ou m'oublier mortel !
Que les gens ne croient pas que, en bon romantique, J'exagère l'amour et en fais mon prénom ! Figurez-vous que, moi, avant cette supplique, J'ignorais le parcours menant à la passion. De découvrir alors que de tels sentiments Pouvaient atteindre encore, après autant de temps, Qui, de l'ataraxie, souffrait sans le vouloir, Dit pourquoi je souris d'enfin les entrevoir.
Fournaise nocturne
L'ombre s'est répandue sur l'allée de lumière Que l'heure clignotante envoie sur mon plafond; Dans mon lit, blotti, nu, je crois que je m'y perds. Un chœur de moutons chante, une voix baryton Dans la gorge, plutôt que de sauter les barres; Je ne les compte plus, ils sont bien trop nombreux, Trop bruyants, beaucoup trop. Je reste dans le noir Illuminé, tout nu, par cet écran laiteux, Je meurs de chaud la nuit, le temps me paraît long, Toutes mes pensées ruent vers un unique fait. De cela, j'en déduis quel peut être le nom, Lors que moi, je suis nu, de ce sublime souhait. La fenêtre est ouverte, et le ventilo tourne; Malgré tout ça, je sue à gigantesques gouttes. Je perds de beaucoup, cert's, quand mes songes s'enfournent Dans mon esprit, tout nu, éveillé, plein de doutes.
Je ne dors plus, la nudité De mes habits me fait hurler; Je suis tout nu, semi-brûlé Par une nuit pas souhaitée. Je crois en un rêve pleuré, Seul que je fais, bien éveillé; C'est fort malsain, mais demandé Que ce lourd souhait que j'ai créé. Je pense à elle, et, étourdi, Je crois l'avoir nue dans mon lit; Là, toute belle, elle sourit D'enfin me voir; grand bien m'y fit. | |
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